La Mairie

Notre village a environ 700 ans, soit de 1314, date ‘’officielle’’ de sa création par le Dauphin Jean II, à nos années 2020.
En 700 ans, sept lieux vont servir de salle pour la communauté.

Lieu N° 1

Les fondations du château delphinal, construit par le Dauphin Jean II dans les années 1314-1315, sont visibles.

Une salle est prévue afin de recevoir l’assemblée de la communauté pour y débattre des affaires de la communauté, sous l’autorité du châtelain (voir étape N° 4).

Lieu N° 2

entre 1534 et 1548, le château, fortement dégradé, ne peut plus accueillir les assemblées. Il est décidé de construire une maison connue plus tard, sous le nom  de maison dite de Mandrin (voir étape N° 12).

Lieu N° 3 : L’hôtel des Châtelains

Les locaux de la maison dite Mandrin ne sont plus, à leur tour, suffisants.

Avril 1596 : Henri IV  inféode la châtellenie de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et d’Izeaux à :

Étienne Gautheron sieur d’Hurtière près de Tullins.

Il lui est demandé de construire un auditoire de justice, prison et grenier et pour y conserver  les droits du roi.

Cet édifice a été vendu à la commune en 1872 par Mme Nodler née Mons de Savasse afin d’y accueillir, la mairie, les locaux du juge de paix, école des garçons, poste, la gendarmerie et quelques logements de fonction dont celui du garde champêtre.  Il fut démoli du 4 au 14 mai 1993.

Au  VIème siècle, période de notre construction,  le pouvoir communal n’est plus l’apanage des seigneurs ou de leurs représentants. Il est de plus en plus transféré vers les bourgeois.

Les notables demeurent redevables au roi et aux princes. Lors de leur passage dans les villes ou villages, l’hospitalité est de mise  d’où l’appellation hôtel de ville.

Lieu N° 4 : Le Temple Décadaire

Le terme mairie apparait après la Révolution de 1789. En attendant, Claude-Joseph Veyron La Croix, chef de la Révolution dans la commune prononce un discours dans le temple décadaire et est élu, premier maire, le 18 février 1790.

Ce Temple n’était autre que l’église transformée durant la Révolution en lieu de religion républicaine.

Dans d’autres villages plus importants ou villes, des bâtiments plus importants sont requis. Ils prennent le nom de la maison décadaire

Décadaire de décadi, dixième et dernier jour de la décade républicaine qui était chômé et correspondait au dimanche, dernier jour de la semaine.

Précision : alors que l’église devient le temple républicain et des anticléricaux, ajoutons à cette page que la 3ème église a été construite grâce à des aides privées dont une partie du terrain (jardin du prieuré) propriété d’Étienne Chenavas, père d’Octave, maire, conseiller général et député.

Lieu N° 5 : la maison commune – A

Autre appellation, la bâtisse, se situait sur la partie est de nos halles actuelles.

Il semble que les archives y étaient entreposées mais aucune salle n’était assez spacieuse pour accueillir la communauté.

6 novembre 1887 : Mr Etienne Chenavas, maire, faisant suite aux délibérations des 21 juin 1885 et 15 novembre 1885, fait le constat que la halle, faite de bois, ne correspond plus aux besoins du pays.

La maison commune, contigüe à la maison des héritiers Monnet dont il est question semble avoir été démolie en 1873. Elle abritait l’école des garçons, une salle de la mairie, de la justice de paix et la boutique d’un marchand tailleur. (Abbé Poncet)

Ces services ont été transférés à l’hôtel des châtelains, propriété de la commune depuis 1872

(voir Lieu N° 3)

Lieu N° 6 : Nouvelle construction en 1952

Sur cette vue aérienne, nous retrouvons en A l’hôtel des châtelains, puis en B l’hôtel de ville de 1952 à 1991 (façade ci-contre) puis en C, notre mairie actuelle en lieu et place de l’ancien groupe scolaire qui avait été inauguré en 1895.

Y étaient regroupés les services de la mairie au 1er étage, la salle des fêtes, le foyer rural et des bains et douches !

Lieu N° 7 : Notre Mairie actuelle depuis 1989

Comme notre histoire locale nous réserve toujours quelques surprises, sans doute aurez-vous la curiosité de lire la devise de la République sur le fronton….encore un clin d’œil ? Peut-être !

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